Prendre des décisions en prévention des risques
La prise de décision reste un moment crucial que l’on soit chef d’entreprise, entrepreneur, salarié ou même sportif professionnel. Il existe des méthodes qui permettent de synthétiser les faits et données afin d’établir des matrices pour faciliter la prise de décision.
Cependant à mon sens, dès que l’on intègre le facteur « environnement » il est très difficile de se fier complètement aux outils et techniques. On s’en rend compte très rapidement en montagne car de nombreuses moyens existent pour définir le risque d’avalanche par exemple, mais sans être systématiquement fiable. Telle est la décision du guide (ou du moniteur de ski) d’emmener ses clients dans telle pente, mais sur quoi peut-il se baser ?
Je suis tombée par hasard sur un article qui évoque cette même prise de décision dans un contexte similaire : la mer et le milieu hauturier ! Les points relevés par l’auteur permettent de comprendre que la prise de décision reste un process à part entière qui nécessite d’être bien préparé pour faire les bons choix.
Lien de l’article :
https://marsail.com/marsail-actus/126-prise-de-decision-course-au-large.html
La prise de décision en milieu incertain
Petit extrait de l’article sur les différents biais cognitifs :
– le biais d’ancrage, qui désigne la difficulté à se départir d’une première impression qui pousse à se fier à l’information reçue en premier dans une prise de décision;
– le biais de confirmation, qui consiste à privilégier les informations confirmant ses idées préconçues ou ses hypothèses et/ou à accorder moins de poids aux hypothèses et informations jouant en défaveur de ses conceptions, ce qui se traduit par une réticence à changer d’avis;
– le biais d’engagement, qui est un comportement humain dans lequel un individu ou un groupe confronté à des résultats de plus en plus négatifs d’une décision, d’une action ou d’un investissement persiste néanmoins dans le même comportement plutôt que de changer de cap.