La problématique de la sécurité dans une petite entreprise

« Faire de la sécurité en entreprise, ça coute de l’argent et nous on en a pas ! »

C’est une phrase que j’ai déjà entendu (les termes sont à peine exagérés) lorsque je parle de prévention des risques en entreprise. En effet, cela sous-entend de s’équiper en matériel de protection collectif et individuel, de prendre du temps pour rédiger des procédures de travail (plutôt que de travailler concrètement sur la machine) mais surtout cela demande de l’adaptation ! Pourtant ce dernier élément ne coute rien financièrement. Il s’agit seulement de faire évoluer les pratiques à caractères dangereux vers des habitudes de travail plus sécuritaire.

Il y a quelques temps, un reportage a été diffusé sur une grande chaine d’information et a relaté la vie d’une entreprise qui a été sauvée de la faillite par ses salariés. Au delà de l’aventure humaine racontée dans l’émission, on s’intéresse aussi aux conditions de travail et la perception de la sécurité par les employeurs-employés. C’est par le biais d’une communication transparentes sur les exigences, les enjeux et les contraintes de chacun qu’il est possible de travailler ensemble sur l’évolution de la sécurité en entreprise.

Lien de l’émission : https://www.france.tv/france-2/13h15-le-dimanche/2336891-27-salaries-et-une-usine.html

 

27 patrons pour une usine

En faillite il y a 6 ans, la plus vieille fonderie de France, à Albi, créée sous Louis XIV, devait fermer après plus de trois siècles d’existence. Ses salariés ont alors décidé de la racheter eux-mêmes pour tenter de sauver leurs emplois et leur usine à laquelle ils étaient tous très attachés. 

Les équipes de 13h15 le dimanche ont suivis les salariés pendant six ans et ont partagé cette aventure avec eux : leurs sacrifices, leur détermination et leurs doutes aussi quant à leurs capacités à gérer eux-mêmes une entreprise, mais aussi leur satisfaction à devenir maîtres de leur destin.