S’occuper d’un cheval âgé

Depuis un moment je voulais faire un article sur ce sujet, mais je ne trouvais pas la bonne approche, la bonne introduction.

Finalement c’est par une météo particulièrement hivernale que l’inspiration m’est venue.
S’occuper d’un cheval âgé est devenu progressivement mon quotidien car ma jument va doucement sur ses 26 ans (je l’ai eu quand elle en avait 6 donc nous atteignons bientôt nos noces de porcelaine !). Prise par mon clavier, j’ai décidé de découper ce sujet en 3 articles.

PARTIE 2 : les soins

En parlant d’articulation, c’est la routine « soin » qui a le plus évolué au fil du temps.
J’ai la chance d’avoir un centre équestre à une dizaine de minutes de chez moi avec de belles installations et notamment… une douche chauffée !! Très utile en hiver (qui commence en octobre et fini en avril, bienvenue en Savoie). Voici donc le protocole que je réalise une fois par semaine :


– Je commence par la mettre en liberté dans le manège et je lui donne son seau de grains (que j’expliquerai plus tard). Je sais qu’elle adore se rouler après manger (pourquoi, je ne sais pas…) surtout au sec.
Ensuite je l’amène dans la douche et je lui douche les pieds et les paturons (en général nous avons de la boue dès que la neige fond) pour qu’ils soient propres. Et je sèche grâce à des serviettes hyper absorbantes le plus gros de l’humidité.
– Après je fais le « classique » pansage pour m’assurer qu’il n’y a pas de blessures quelconques et je fini par des petites massages qu’une amie (professionnelle dans ce milieu) m’a appris. En général à ce stade, j’ai ma petite licorne qui commence à s’endormir paisiblement (le local de la douche est chauffé… le graal quoi !).
– A partir de là, je sèche une dernière fois les paturons et les sabots à la serviette pour enlever toute trace d’humidité. Je peux alors goudronner les sabots (éventuellement je rajoute quelques gouttes d’huiles essentielles selon l’état de la fourchette), et j’applique une couche généreuse de vaseline (oui oui) tout autour du paturon, du pli du paturon et du boulet périoplique. J’ai constaté à l’usage que ces parties sensibles prenaient beaucoup moins l’humidité (et donc la neige, la boue) grâce aux propriétés hydrofuge de la vaseline.

Je pense que ça ne convient pas forcément à tous les chevaux mais sur ma jument, ça marche plutôt bien.
Inutile de dire qu’elle garde sa crinière longue et ses fanons longs pour faire gouttière.